On nous l’avait vendue comme une grande prêtresse de l’interview, une « star » capable de redonner du souffle au journal télévisé. En réalité, Léa Salamé au « 20 Heures », c’est un peu comme mettre un sparadrap sur le Titanic : inutile et pathétique.
Des bourdes à répétition
Dès son arrivée, elle a transformé l’édition du soir en bêtisier permanent. Une actrice piégée sur sa vie privée, une confusion grotesque entre Dominique Bernard et Samuel Paty, le tout sur fond de solennité déplacée : à ce niveau, ce n’est plus de la maladresse, c’est du professionnalisme… inversé. Le téléspectateur attendait un JT, il a droit à un sketch.
La CGT découvre l’eau chaude
La CGT crie au naufrage. Bravo, quelle clairvoyance ! Après avoir couvert des années de clientélisme et d’entre-soi, voilà que le syndicat découvre soudain que le « navire amiral » est en train de sombrer. On croit rêver : ce sont les pompiers pyromanes qui s’étonnent que la maison brûle.
Service public ou service minimum ?
Ce « 20 Heures » ressemble de plus en plus à une parodie de lui-même. Une nuée de chefs pour relire des virgules, mais personne pour empêcher une présentatrice de confondre deux victimes du terrorisme islamiste en direct. On appelle ça l’excellence du service public : beaucoup de salaires, peu de résultats.
Salamé, symptôme d’une télé hors-sol
Soyons justes : Léa Salamé n’est pas seule responsable. Elle est l’icône parfaite d’une télévision d’État décrochée du réel, où l’on choisit ses visages à coups de réseaux et de mondanités, pas de compétence. Elle brille sur les plateaux mondains, mais sombre à l’heure d’incarner la rigueur journalistique.
Le naufrage en direct
Alors oui, le « 20 Heures » coule. Mais chut, continuons à jouer l’orchestre, comme sur le Titanic. Les téléspectateurs, eux, ont déjà déserté le navire. Quand Léa Salamé s’enfonce chaque soir dans ses bourdes, une France silencieuse change de chaîne.