Laurent Wauquiez, le président (LR) de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, assure à tous les journalistes qu’il rencontre qu’il faudra compter avec lui dans le débat présidentiel à droite.

Selon nos confrères du JDD, il estime même que « e choix d’un candidat ne peut pas se faire sur la base d’un sondage » et plaide clairement pour une primaire, l’exercice qui avait porté François Fillon à la candidature, avec les conséquences et le succès que l’on sait.

Laurent Wauquiez estime que les faits lui donnent aujourd’hui raison : Montée de l’insécurité et du communautarisme, désindustrialisation, malaise des classes moyennes.

Toujours selon le JDD, l’ancien ministre s’inquiète de « l’accélération très rapide du décrochage du pays », s’alarme d’une situation qui « évolue vers un communautarisme explosif », évoque « les jeunes qui se font racketter à 18 heures place Bellecour » à Lyon, et ces « cinq maires menacés de décapitation dans [s]a Région ».

« Selon notre degré d’optimisme, on est en 1932 ou en 1938 », lance-t-il, en ajoutant toutefois : « On peut encore en changer le cours. La renaissance peut être rapide. » 

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