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Pour mesurer à quel point la situation était jugée gravissime par l’Etat à la veille de l’Acte IV du mouvement des Gilets Jaunes, rien de tel que d’observer les moyens mis en place par les forces de l’ordre.

Or, on le sait désormais grâce à Marianne, certains blindés de la gendarmerie « étaient secrètement équipés d’une réserve de liquide incapacitant ». Lisez plutôt :

La pulvérisation de ce liquide sur une foule de gilets jaunes aurait été capable de « les arrêter net, mettant les gens à terre, même avec des masques ». Chaque engin aurait pu « neutraliser » une surface de plusieurs terrains de football… (…) « L’autorité politique », comme le disent les fonctionnaires, aurait approuvé l’éventuel emploi d’un tel produit, qui n’aurait été utilisé qu’en cas de « débordement ultime ». Une sorte de « dernier rempart », utilisable sur décision politique… Interrogée, la préfecture de police de Paris renvoie au ministère de l’Intérieur.

Si l’on avait besoin d’une preuve supplémentaire de l’état de panique qui a saisi les autorités la semaine dernière…

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