Les quatre millions de locuteurs de l’arabe dialectal en font après le français la deuxième langue la plus parlée sur le territoire de Racine et Molière. Et ce, respectivement devant les créoles et le berbère, l’alsacien, l’occitan, le breton, les langues d’oïl, le francique, le corse et le basque.

Un classement de l’INED rappelé par l’ouvrage Le Livre d’une langue, publié sous la direction de Barbara Cassin avec la contribution notamment de Xavier North, à l’occasion de l’ouverture récente de la Cité de la langue française à Villers-Cotterêts.

C’est évidemment une première dans l’histoire, au croisement du recul des langues régionales, de la mondialisation et des migrations : l’arabe dialectal rassemble plus de locuteurs que ceux de toutes les langues régionales confondues. Mais le Grand Remplacement est un fantasme d’extrême-droite.

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