Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est dit inquiet de la vague de manifestations à travers le monde et a adressé depuis New York un message aux dirigeants des États membres.

Antonio Guterres se dit convaincu que tous les mouvements populaires, s’ils sont certes uniques, ont en commun des facteurs sous-jacents.

«Il est clair qu’il y a un déficit de confiance grandissant entre les gens et les pouvoirs politiques, autant de menaces qui pèsent sur le contrat social. Le monde se débat aussi avec les impacts négatifs de la mondialisation et des nouvelles technologies, qui ont augmenté les inégalités au sein des sociétés. Avant tout, j’en appelle à tous les dirigeants à écouter les vrais problèmes des vrais gens.»

Le secrétaire général de l’ONU a aussi exhorté les dirigeants à mettre en place des politiques empathiques et solidaires pour tendre vers plus de justice sociale. Enfin, il a confié qu’il était extrêmement préoccupé par les violences qui émaillent les manifestations, et les morts parfois. Il a pris en exemple Gandhi et Martin Luther King pour appeler les manifestants à de la retenue, une non-violence qu’il souhaite voir respectée par les forces de sécurité également.

Print Friendly, PDF & Email