Sur les 27 pays membres de l’UE, 2 ont désormais vu leur candidat de droite nationale être évincé de la course présidentielle par des juges, alors qu’il était en pole position. Cela représente déjà 7,4 % des pays de l’U.E. Et comme l’a annoncé Thierry Breton en substance… « on l’a déjà fait, on pourra le refaire ».
Les commentateurs ont beau rappeler que la juge rouge « n’a fait qu’appliquer la loi », c’est évidemment faux. Les juges de cette affaire avaient toute latitude pour régler la peine qu’ils allaient choisir. Il est donc impossible de voir dans ce jugement autre chose qu’une affaire politique.
Pour les instances de l’UE, tuer les candidatures qui dérangent, c’est comme casser le thermomètre de la fièvre populaire. Avec, à la clef, une course contre la montre : si le peuple est remplacé assez rapidement, toutes ces candidatures ne seront plus qu’un mauvais cauchemar, et la droite nationale sera définitivement hors-jeu. La mécanique est simple : tenir ces candidats-là hors de portée de la victoire (ou même de l’élection), accélérer l’immigration, et relâcher tout ça lorsque le remplacement aura fait son œuvre.
Mais si ces apprentis-Robespierre avaient un petit peu étudié l’Histoire, ils sauraient que rien ne se déroule jamais selon les plans machiavéliques des juges, et que lorsque ceux-ci outrepassent leur pouvoir, cela ne finit pas comme ils l’avaient prévu.
C’est la troisième fois qu’on vole un vote majeur aux Français.
1. Le référendum sur la constitution européenne, violé par Sarkozy.
2. La candidature Fillon, tuée par les juges.
3. La candidature Le Pen, tuée par les juges.
Certes, les Français ne vont pas envahir les rues. Non, ils vont patiemment attendre leur jour, leur moment.
Et il y a fort à parier que le moment venu, leur vengeance électorale sera à la hauteur de ces trois affronts.
Les juges ont enclenché une mécanique politique que plus personne ne pourra arrêter.