La campagne présidentielle d’Éric Zemmour a permis au grand public d’entrevoir Sarah Knafo. Mais c’est à l’occasion de la campagne des élections européennes que Mademoiselle Knafo a vraiment pris son envol. Ancienne magistrate à la Cour des Comptes, Sarah Knafo a deux atouts pour elle : sa jeunesse – qui lui garantit le temps nécessaire pour construire son futur politique – et son cerveau, qui est une machine plus rapide que n’importe laquelle des Formule 1 qui s’alignent aux départs des Grands Prix.
Il n’en fallait pas plus pour que la presse commence à s’intéresser à elle. Cette semaine, c’est au tour du Figaro de titrer un portrait « Sarah Knafo, une zemmouriste à la «reconquête» de l’opinion ». Et force est de constater que si Reconquête! fut un parti bâti sur mesure pour Éric Zemmour, il est désormais entièrement au service de Sarah Knafo, élue sous cette étiquette.
Dans les traces d’un Chirac qui passa ses années parisiennes à construire son réseau international, Sarah Knafo, nous confie Le Figaro, développe ses connaissances et son influence à l’étranger :
En parallèle d’un procès gagné contre l’Algérie, après une plainte pour fake news venue de l’autre côté de la Méditerranée sur le montant de l’aide au développement que Paris verse annuellement à Alger, la vice-présidente du groupe d’eurodéputés nationaux-conservateurs (ENS) développe aussi ses réseaux à l’international. Notamment outre-Atlantique, où, après un passage remarqué cet été au Claremont Institute, un centre de réflexion proche des milieux conservateurs, l’eurodéputée a été l’une des seules voix en France – avec Éric Ciotti – à souhaiter la victoire de Donald Trump. Déjà invitée aux commémorations du 7 Octobre en Floride aux côtés du milliardaire républicain, Sarah Knafo est retournée début novembre aux États-Unis pour y suivre son retour gagnant, depuis New York, cette fois. Voyage dont elle est revenue avec une certitude : « C’est une vague qui va toucher la France. »
(…)
Il y a une dizaine de jours, Sarah Knafo s’est également fait remarquer par le président du Salvador (…).
À tel point que beaucoup l’imaginent s’engouffrer dans la course à l’Élysée. C’est peut-être un peu tôt, bien sûr, mais il est certain que Sarah Knafo, déjà omniprésente sur les plateaux TV, va peu à peu habituer les Français à sa perspicacité, à sa connaissance de fond des dossiers, à son sourire ravageur et à ses synapses de compétition.
D’ici à ce qu’ils y prennent goût…