Prise du palais des Tuileries le 10 août 1792, durant la Révolution française, Jean Duplessi-Bertaux
Prise du palais des Tuileries le 10 août 1792, durant la Révolution française, Jean Duplessi-Bertaux

Les résultats du premier tour des élections législatives sont effrayants : les candidats de la « majorité » présidentielle et ceux du conglomérat marxisto-islamo-gauchiste NUPES sortent en tête des urnes. Et tout le reste n’est que numériquement anecdotique.

Les Français sont – comme d’habitude – séparés en deux groupes : d’un côté ceux pour qui tout va bien, les gagnants de la mondialisation heureuse, les déracinés qui vivent dans les aéroports ou qui en rêvent, et de l’autre côté les exclus, la cour des miracles, les relégués. Et par un phénomène qu’il est difficile à expliquer, c’est vers des crypto-communistes que se tournent ces derniers pour y placer leur espoir.

L’Amérique populaire choisit Trump. L’Angleterre populaire choisit le Brexit et Boris Johnson. La Hongrie populaire se donne Orban. Mais en France, le peuple qui souffre se tourne vers ceux qui détruiront un petit peu plus leur mode de vie, vers ceux qui seront encore un petit peu plus immigrationistes, vers ceux qui finiront le sale travail qui transforme la France en un gigantesque Bronx à ciel ouvert.

Une explication est peut-être à chercher dans la propagande républicaine qui a fait de cette horreur que fut la révolution un joyeux moment d’espoir populaire – ce qu’elle n’a jamais été ! Le peuple, abêti par des décennies d’école publique qui ont vendu la république révolutionnaire comme la panacée du bonheur, se tourne par réflexe vers les petits Robespierre qui pullulent sur Twitter. On vote NUPES comme on voterait pour couper la tête du roi : par simple bêtise crasse teintée de jalousie.

Les conséquences pourraient être désastreuses.

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