Disons les choses telles qu’elles sont : l’École de la république, jusqu’à mai 68, c’était une réussite. Pourquoi les héritiers de ceux-là mêmes qui l’avaient imaginée et construite furent ceux qui la détruisirent… ça restera un grand mystère de l’Histoire de la Gauche. On sait avoir la droite la plus débile du monde. La gauche n’a rien à lui envier à ce niveau-là, semble-t-il.

Aujourd’hui, on ne peut plus voir grand-chose de ce que fut l’école à l’heure de sa gloire. Aujourd’hui, il ne reste plus rien, plus qu’un souvenir nostalgique.

La légende qui veut que « l’école va très mal, mais ce n’est pas de la faute des profs » est une escroquerie intellectuelle. Ceux-ci se rebelleraient-ils pour de vraies causes (le niveau de l’enseignement, le retour d’un vrai bac, le retour de la notation réelle, etc.), une ou deux grèves suffiraient à faire plier les pédagogues des couloirs du ministère. Seulement, la majorité des profs n’est pas intéressée par ces sujets. La majorité des profs est en accord complet avec le projet de l’éducation nationale : préparer de petits consommateurs post-modernes.

Les obsessions du corps éducatif ne sont plus dans les humanités depuis longtemps. Leurs obsessions, c’est la laïcité, les caricatures, être Charlie, expliquer le « genre », et tout ça à des gamins de plus en plus jeunes.

Mais ne croyez pas que le privé sous contrat soit bien meilleur. Certes, l’autorité y est parfois plus respectée, mais la présence de l’État via ce fameux « contrat » pervertit tout… et surtout les programmes.

Il ne reste donc plus que trois solutions pour les parents qui sont soucieux de la qualité de l’enseignement reçu par leurs enfants :

  1. Les écoles privées hors contrat
  2. L’école à la maison, via Ker Lann ou les Cours Sainte Anne
  3. L’école de La Légion d’Honneur, pour les filles

Les premières sont accessibles à tous.

La deuxième option nécessite, depuis la loi « anti-séparatisme », une autorisation de l’État (!)

La troisième option nécessite qu’un parent ou un grand-parent de la jeune fille soit détenteur de la Médaille Militaire ou de la Légion d’Honneur. (et l’école est exclusivement un internat)

Enfin, évidemment, l’expatriation peut être une solution, à condition de ne surtout pas scolariser les enfants dans les écoles de l’AEFE, bras armé de l’Education nationale à l’étranger.

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