Coup de tonnerre sur les marchés : l’agence de notation S&P Global Ratings vient de dégrader la France, reléguée de AA- à A+. Un signal brutal envoyé à la planète financière : les caisses de l’État se vident, et le doute grandit sur la capacité de Paris à rembourser ses dettes.
👉 Deuxième dégradation en seulement 18 mois.
👉 Une dette publique qui s’envole vers 121 % du PIB d’ici 2028.
👉 Des intérêts colossaux : 55 milliards d’euros à payer dès 2025.
En clair : la France vit à crédit, et le monde entier s’en inquiète.
Une gifle pour Bercy
Malgré le nouveau budget, S&P juge l’incertitude “élevée” sur les finances françaises. Selon l’agence, sans mesures fortes et douloureuses pour réduire les déficits, l’assainissement budgétaire sera bien plus lent que prévu.
La France, autrefois “bon élève” de la zone euro, se retrouve désormais au même niveau que l’Espagne, le Portugal ou la Chine. Une véritable humiliation pour la deuxième économie du continent.
Le spectre de la crise politique et financière
Le gouvernement tente de minimiser, mais la sanction tombe Ă un moment explosif :
- Après la dissolution de l’Assemblée en juin 2024, l’instabilité politique alourdit déjà le fardeau financier.
- La prochaine décision de Moody’s, attendue le 24 octobre, pourrait frapper encore plus fort.
- Et Fitch avait déjà dégradé la note en septembre, dénonçant “les incertitudes budgétaires et politiques”.
Le doute est désormais global : qui peut croire aux promesses de ramener le déficit sous 3 % du PIB… en 2029 ? D’ici là , la spirale de la dette pourrait faire chavirer l’économie.
Un futur Ă la grecque ?
Avec une dette record, des taux qui flambent et une croissance étouffée par les impôts, certains analystes redoutent un scénario à la grecque :
- Explosion des coûts d’emprunt.
- Perte de confiance des marchés.
- Et, au bout du chemin, un pays enchaîné par ses créanciers.
La France, cinquième (?) puissance mondiale, est-elle en train de glisser vers la faillite masquée ?
Une chose est certaine : le temps des illusions est fini. Les agences de notation ont parlé. Les marchés observent. Et la facture, elle, arrive à vitesse grand V.