On n’y croyait plus. Après qu’en mars 2020, le Président Macron ait décrété que fermer les frontières n’avait aucun sens car « il faut éviter le nationalisme. Le virus n’a pas de passeport et pas de frontière », après qu’Olivier Véran, le lendemain, sur Europe 1 ait expliqué que « la fermeture des frontières, scientifiquement, ça n’a pas d’intérêt », l’Exécutif a finalement annoncé ce vendredi soir la fermeture des frontières à destination et en provenance des pays non-membres de l’Union européenne et de nos colonies ultra-marines.

C’est bien. C’est un an trop tard, mais c’est bien.

C’est UN dogmatisme qui tombe : les frontières, finalement, c’est utile.

Maintenant, qu’attend-on pour faire tomber le second dogmatisme, celui qui fait croire que l’Union européenne est une nation et qu’on peut donc se permettre d’y conserver des flux humains sans restriction ?

Parce qu’enfin, quelle différence médicale entre un voyageur moldave (non-UE) et son cousin roumain (UE) ? Quelle différence entre un Lituanien et un Russe qui habite à la frontière ? etc. La religion de Bruxelles fait qu’on refuse encore de fermer les frontières à TOUS ! Cette religion avait jusqu’à maintenant des effets terribles sur l’économie, la politique d’immigration, la société en général, mais elle risque d’avoir maintenant des effets sur notre santé.

Print Friendly, PDF & Email