Et ce, avec une bourse payée par vos impôts, un hébergement offert par le directeur lui-même… et les louanges des médias.
Nour Atallah, 25 ans, tout droit venue de Gaza, s’est vue offrir l’hospitalité de la République, le prestige de Sciences Po Lille, et le confort d’un appartement privé. Quelques jours plus tard, on découvre ses publications sur les réseaux : appels à filmer les exécutions d’otages israéliens en « haute qualité », glorification du nazisme, injonction à « tuer tous les Juifs ». Voilà donc ce que cette candidate importait dans ses bagages idéologiques.
Comment une telle ignominie a-t-elle pu se produire ? Parce que l’administration, aveuglée par ses réflexes compassionnels, a court-circuité tout principe élémentaire de prudence. On a « exfiltré » en urgence une militante islamiste sous prétexte de solidarité. Sans même penser à consulter ses réseaux sociaux, ni à faire un minimum de vérifications. Quand on veut voir dans tout réfugié un futur prix Nobel, on ne s’embarrasse pas de réalité.
Les réactions politiques, indignées, arrivent trop tard. Bruno Retailleau, Jean-Noël Barrot, Élisabeth Borne dénoncent. Mais ils couvrent surtout leur propre incurie. Ce sont leurs services, leurs ministères, leurs ambassades qui ont poussé ce dossier. Et c’est leur politique migratoire qui autorise ce genre de passe-droit idéologique au nom de la « solidarité internationale ».
À Sciences Po Lille, on s’émeut que les valeurs de l’étudiante ne soient pas compatibles avec celles de l’école. Mais lesquelles, au juste ? Celles d’un establishment qui préfère héberger chez soi une inconnue venue d’une zone terroriste plutôt que de loger un étudiant français sans bourse ? Celles d’une caste universitaire obsédée par « l’ouverture », mais aveugle face aux dangers que cette ouverture charrie ?
Cette affaire est un révélateur, cruel et limpide. Elle montre le naufrage d’une élite administrative, universitaire et diplomatique prête à tout sacrifier sur l’autel de l’inclusion, même la sécurité, même la morale, même la décence. Elle révèle aussi le visage d’une immigration qui n’a rien d’anodine, et qui parfois charrie avec elle la haine brute, venue de là où les bombes explosent et les enfants sont dressés au meurtre.
La République a trop longtemps joué avec le feu. Il serait temps d’en finir avec l’angélisme criminel. On ne combat pas l’antisémitisme avec des hashtags ou des inspections internes. On le combat en fermant les portes à ceux qui le portent en eux comme une vérité sainte. Et en se rappelant, une bonne fois pour toutes, que la charité sans discernement est la matrice de toutes les trahisons.