Javier Milei vient de recevoir un signal clair. Les Argentins ont confirmé leur choix. Ils ne veulent plus du statu quo. Ils ne veulent plus des vieilles recettes politiques, toujours les mêmes depuis des décennies, celles qui ont conduit un pays immense à la faillite et à l’humiliation économique. Ils ont voté pour continuer la rupture.
La légitimité renforcée
Le résultat est net. Avec plus de 40% des voix, La Libertad Avanza s’installe comme la force centrale du paysage politique argentin. Le chef de l’État gagne un poids décisif au Parlement, suffisamment pour cesser de gouverner en contournant les blocages et pour commencer à agir avec un véritable levier institutionnel. Cette victoire n’est pas seulement électorale, elle est sociale : elle montre qu’une large part du pays refuse d’être condamnée à l’inflation chronique et au déclin organisé.
La fin de l’économie sous perfusion
Depuis son arrivée au pouvoir, Javier Milei a engagé un travail de fond. Réduire l’inflation, restaurer l’équilibre budgétaire, remettre l’État à sa place. Ces choix ont un coût, bien sûr. Mais l’alternative aurait été pire : continuer à imprimer de la monnaie, dévaluer la vie quotidienne, faire de la pauvreté une fatalité. Pour la première fois depuis quatorze ans, les comptes publics redeviennent équilibrés. Pour la première fois depuis longtemps, l’inflation reflue réellement. Cela ne tombe pas du ciel : c’est le fruit d’un choix politique assumé.
Un pays qui se réveille
Beaucoup d’Argentins l’ont dit dimanche soir : ils ont de nouveau l’impression d’avoir un cap. Ils ne se résignent plus. Ce n’est pas un enthousiasme naïf, mais l’espérance d’un peuple qui se relève après des décennies de mensonges politiques. Certains secteurs souffrent, c’est vrai, car la sortie d’un modèle assistanciel ne se fait jamais dans la douceur. Mais ce moment de tension est peut-être le passage nécessaire pour retrouver la dignité du travail, de l’effort, de la responsabilité.
L’opposition désorientée
Dans les rangs péronistes, c’est la stupeur. La vieille machine militante n’a plus la même force. Les slogans ne prennent plus. Les Argentins ne réagissent plus à l’appel permanent à la « justice sociale » lorsque celle-ci se traduit en contrôle, en clientélisme et en pauvreté entretenue. Le discours victimaire ne suffit plus. Le pays regarde ailleurs.
La main tendue
Javier Milei l’a dit lui-même : le temps vient de construire des alliances, d’ouvrir des dialogues, de travailler avec ceux qui, même venus d’autres formations, veulent reconstruire le pays. La fermeté du cap n’exclut pas l’intelligence politique. C’est peut-être là que se jouera la suite : la capacité à transformer une poussée populaire en stabilité durable.
L’Argentine a choisi de continuer la reconquête de sa souveraineté économique. Elle a voté pour un avenir qui ne soit pas administré depuis le passé. Quelle que soit l’issue, une chose est acquise : le pays n’est plus résigné. Et cela, en soi, est déjà une révolution.