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ATTENTION : Le terme « liberal » a été laissé dans sa forme anglophone originale. Il peut être traduit par « libertaire », « libéral » ou « de gauche » selon les contextes.

Keri Smith

Un peu de contexte : j’étais une « guerrière de la justice sociale » [Social Justice Warrior]. Pendant 20 ans, j’étais une vraie croyante, qui prêchait cette idéologie malsaine, pleinement convaincue que c’était le moyen de mettre fin au racisme et au sexisme. Il m’a fallu deux décennies pour réaliser que c’EST du racisme. C’EST du sexisme.

Avant l’élection de 2016, j’ai visionné des vidéos de supporters de Trump qui se faisaient agresser par des gens qui étaient censés être de mon côté, qui étaient censés être libéraux et progressistes. Ça m’a laissée en larmes, complètement choquée et dégoûtée parce que les médias de l’époque ne m’avaient pas dit que cela se produisait. En fait, ils m’avaient vendu un narratif inversé, et j’avais acheté sans preuves suffisantes.

J’avais quand même pleuré la nuit où Trump avait gagné. Parce que je croyais encore les choses qu’on m’avait dit de croire à son sujet, sans me faire ma propre opinion. Les SJW font très souvent cela. Mais il était devenu très important pour moi de comprendre pourquoi il avait gagné, parce que je voulais empêcher que cela ne se reproduise en 2020. J’ai donc commencé à quitter ma chambre d’échos soigneusement cultivée. J’ai commencé à chercher d’autres points de vue, et en fait à écouter les raisons pour lesquelles les gens ont voté pour lui, au lieu de projeter et de leur dire ce que les médias m’avaient dit être leurs raisons. J’ai commencé à rencontrer les électeurs de Trump, dont la plupart ne correspondaient pas au stéréotype qu’on m’avait vendu.

Et au cours des quatre dernières années, j’ai vu ma vieille idéologie, le marxisme de la justice sociale, se généraliser. Ces derniers mois en particulier, elle est devenue culturellement dominante au point d’être défendue par toutes nos grandes entreprises, par le monde universitaire, par le monde du spectacle, par Big Social, par les médias traditionnels et par le Parti démocratique, mon ancien parti.

Le marxisme de la justice sociale nous enseigne que la façon de mettre fin au racisme et au sexisme est de devenir racistes et sexistes. Il nous dit que nous DEVONS traiter les gens différemment en fonction de leur race et de leur sexe. Il nous apprend qu’il est impossible d’être raciste envers une race ou un sexe en particulier – je me demande ce qui pourrait mal tourner si on endoctrinait les enfants pour qu’ils le croient.

Les marxistes de la justice sociale MENTENT. Regardez leur comportement et voyez s’il correspond même à leurs mots redéfinis. Ce n’est pas le cas. Ils nous disent que nous devons nous taire et écouter les voix noires, écouter les femmes, écouter les homosexuels et les transsexuels. Oh mais, pas cette personne noire, ou cette femme, ou cette personne gay ou cette personne trans. Ni celle-là, ni celle-là, ni celle-là, ni celle-là. Ce qu’ils veulent VRAIMENT dire, c’est que nous devons parler de leur idéologie, et seulement de leur idéologie, ou bien rester silencieux. Ils sont les PREMIERS à utiliser des insultes racistes, sexistes et homophobes contre quiconque est assez courageux pour s’opposer à leurs croyances rétrogrades.

Cette idéologie cancéreuse nous est maintenant imposée dans des séminaires d’endoctrinement de type culte sur nos lieux de travail. C’est dans nos églises. C’est dans nos groupes de loisirs. J’ai été endoctrinée il y a 20 ans à l’université, mais aujourd’hui c’est dès la maternelle dans les écoles publiques. Je ne plaisante pas, avec des livres comme « Bébé antiraciste » qui deviennent à la mode dans cette révolution culturelle illibérale. Et les démocrates soutiennent tout cela. Ils ne sont plus un parti liberal, mais un parti de marxisme de justice sociale et d’autoritarisme.

Eh bien, je suis une liberal et je ne permettrai pas à ces marxistes totalitaires de redéfinir ce mot, comme ils essaient de le faire pour tant d’autres. Il n’y a rien de liberal à soutenir la censure par les grands réseaux sociaux OU le gouvernement. Il n’y a rien de libéral à soutenir la violence en disant des MENSONGES qui confondent la violence avec le discours, afin de justifier la violence comme une réponse au discours. Le silence n’est PAS de la violence. Les mots ne sont PAS de la violence. Il n’y a rien de libéral à endoctriner des générations d’enfants dans le racisme et le sexisme et à dire que c’est correct parce que vous appelez cela « antiracisme » et « féminisme ». C’est malin, mais vous mentez. Il n’y a rien de progressiste à pousser un nombre croissant d’enfants à une transition médicale, pour ensuite se moquer d’eux et les rabaisser s’ils se désintéressent plus tard. Il n’y a rien de progressiste à souhaiter la mort aux personnes qui ne sont pas d’accord avec vous, à célébrer lorsqu’un terroriste tire sur un match de base-ball républicain, à dancer sur des tombes lorsque des policiers – noirs et blancs – sont abattus lors d’un rassemblement de Black Lives Matter.

Je suis une libérale qui vote pour Trump parce que je suis profondément inquiet de l’état de notre pays et de l’érosion des valeurs culturelles comme la liberté d’expression, l’égalité, le principe de non-agression, la raison, la logique, l’objectivité et l’individualisme. Je suis une libérale qui vote pour Donald Trump parce que je m’oppose au racisme et au sexisme, et je constate que mon ancien parti, le parti démocrate, a été entièrement rongé par des croyances racistes et sexistes cancéreuses. Un virus de l’esprit qui menace de faire des hommes des monstres et de mettre fin à la civilisation telle que nous la connaissons.

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