De 1 961 voitures à… 49. Non, ce n’est pas une faute de frappe, c’est la nouvelle performance européenne de Jaguar en avril 2025. La marque britannique, naguère symbole de raffinement et de puissance, s’est offert une chute de 97,5 % de ses ventes. Et pour quoi ? Pour une campagne publicitaire. Mais pas n’importe laquelle. Une campagne « woke » en diable, au slogan aussi prétentieux que vide : « Copy Nothing. »
Résultat : le public, lui, a copié quelque chose. Il a copié ses pieds et est allé les poser… ailleurs.
Quand le snobisme marketing devient du sabotage économique
Il fallait y penser. Pour relancer une marque mythique en perte de vitesse, Jaguar a choisi de nier son ADN, de rompre avec son passé glorieux, de cracher sur l’élégance anglaise et les valeurs de distinction. Fini les moteurs rugissants, les publicités so british. Place à l’auto-déconstruction, à la repentance postcoloniale, aux visuels ambigus, aux slogans creux, aux mannequins interchangeables sur fond de vert pastel.
Le message était clair : Jaguar ne veut plus séduire les conducteurs, mais les départements « diversité et inclusion » des multinationales.
Le réveil brutal de la réalité
Mais dans la vraie vie, les acheteurs de berlines haut de gamme ont une mémoire. Et une exigence. On ne leur vend pas une voiture comme on vend un tee-shirt à slogans dans un festival féministe. Ils voulaient du style, du caractère, un rugissement. On leur a donné un chuchotement mou, vaguement militant, vidé de toute identité.
Résultat ? Le marché a tranché. Moins de 50 ventes dans toute l’Europe pour avril 2025. Le genre de chiffre qui ferait honte à un garage familial.
Le wokisme, cette machine à broyer les marques
Jaguar rejoint donc la liste grandissante des grandes marques sacrifiées sur l’autel du progressisme corporate : Bud Light, Target, Disney, Gillette… Toutes victimes de la même maladie : croire qu’un logo aux couleurs de l’arc-en-ciel suffit à remplacer une stratégie commerciale. Mais ici, la chute est si vertigineuse qu’elle pourrait entrer dans les livres d’histoire du marketing comme le suicide le plus spectaculaire de l’industrie automobile européenne.
Et dire que tout cela aurait pu être évité… en restant simplement Jaguar.