Des indiscrétions au sein d’un ministère démissionnaire nous ont permis d’apprendre que certains, au sein de l’exécutif, se posent des questions sur l’aptitude mentale de François Bayrou à gouverner.

Il faut dire que son premier entretien juste après sa nomination à Matignon n’avait pas de quoi rassurer. Mis à part quelques traits en début de programme, l’interview fut l’une des plus soporifiques de l’Histoire de la Ve république. Et si ce n’est pas le seul problème – ni même le pire – l’absence de charisme du patron du MODEM a de quoi faire frémir. Son côté petit fonctionnaire de sous-préfecture dépourvu de toute envergure fait que l’on se demande comment il a bien pu être choisi pour la rue de Varennes. Et lorsqu’il ouvre la bouche, le mystère s’épaissit.

Mais c’est sur sa santé mentale que des employés d’un grand ministère nous ont confié avoir des doutes. Ils le côtoient, ou l’on côtoyé, et le trouvaient déjà « limite », mais là, ils en sont certains, « il n’a plus toute sa tête ».

En l’absence de tout constat médical récent et public, nous nous garderons bien de corroborer ces propos. Néanmoins, le fait que d’expérimentés fonctionnaires se posent ces questions et osent les évoquer au téléphone est symptomatique d’un malaise qui ne veut pas disparaître. (Nos confidents sont des personnalités centristes, aucunement soupçonnables d’un jugement politiquement motivé).

La France est-elle dans les mains de personnes instables ? Le président de la république a maintes fois montré qu’il pouvait agir étrangement, sans la sagesse ni la prudence qu’on pourrait légitimement espérer d’un chef d’État. Serait-ce désormais les équipes de Matignon qui seraient confrontées à une personnalité troublée ?

Malheureusement, seul le temps le dira. Mais dès aujourd’hui, nous serons vigilants.