L’affaire est emblématique d’une époque où l’idéologie prend le pas sur l’évidence. La boxe, sport de force et de puissance, a toujours distingué les catégories masculines et féminines pour des raisons simples : protéger les compétitrices et garantir l’équité. Mais voilà qu’ »une championne » olympique refuse de se soumettre à un test chromosomique aussi élémentaire que décisif.
Khelif veut concourir « sans test », au mépris des autres sportives qui, elles, n’ont pas la moindre ambiguïté sur leur sexe biologique. Ella a donc déposé une plainte contre World Boxing pour obtenir un passe-droit. Or, c’est précisément parce que des cas comme le sien se multiplient qu’il a fallu réintroduire des tests, abandonnés dans les années 1990, mais redevenus indispensables à l’heure du brouillage des genres.
Les faits sont simples : la catégorie féminine ne peut pas être un fourre-tout où se retrouvent aussi bien des femmes que des athlètes porteuses de chromosomes masculins. Sinon, la compétition devient une mascarade, et les vraies sportives en paient le prix fort : celui d’affronter des adversaires biologiquement avantagées.
Ce procès intenté par Imane Khelif n’est donc pas seulement une querelle sportive. Il incarne une bataille civilisationnelle : celle qui oppose le réel — les chromosomes, la biologie, la différence des sexes — à une idéologie qui nie tout ce qui ne lui plaît pas.
Khelif peut bien brandir sa médaille olympique et ses soutiens médiatiques, cela ne changera pas une vérité immuable : on ne réécrit pas la biologie à coups de communiqués d’avocats. Et tant que le sport mondial acceptera de se laisser intimider par ces revendications, ce sont les femmes, les vraies, qui seront les premières sacrifiées.