Le 28 mai, l’entreprise a annoncé son intention de supprimer 1 050 postes en France.

Selon l’ancien ministre de l’Economie, qui s’était opposé à cette acquisition avant de quitter le gouvernement, l’Etat reste en droit de dénoncer le contrat de vente signé en novembre 2014 avec le groupe industriel américain GE car ce dernier n’a pas respecté l’intégralité de ses engagements.

«Cette vente [a été] une erreur majeure des dirigeants de l’époque […] Je serais l’Etat, je ferais annuler l’accord», a déclaré le 27 juin Arnaud Montebourg lors d’un dîner à Belfort (Territoire de Belfort) avec l’intersyndicale (CFE-CGC, Sud et CGT) de General Electric (GE).

Il faut rappeler qu’Arnaud Montebourg avait été remplacé à l’Economie par Emmanuel Macron, qui finalisa la vente à GE ! Pour l’ancien ministre de François Hollande, la vente de la branche énergie d’Alstom à GE a été une «humiliation nationale» et un «scandale».

«Est-ce que nous avons une politique de puissance ou une politique de faiblesse ?», s’est-il une nouvelle fois interrogé lors de ce dîner organisé à l’initiative de l’intersyndicale dans un restaurant du centre de Belfort. «Il faut reconstruire un acteur français de taille mondiale dans l’énergie et nous pouvons le faire», a poursuivi Arnaud Montebourg, qui avait déjà appelé le 14 juin sur France Inter à «racheter des parties d’Alstom».

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