L’Union européenne déteste les frontières intérieures comme extérieures. Grâce au coronavirus, on a choisi de rétablir les deux.

L’Union européenne déteste l’actionnariat étatique dans les entreprises. Grâce au coronavirus, les États membres envisagent de nationaliser certains fleurons industriels s’ils pâtissent trop de la crise sanitaire.

Vous imaginez ? Frontières et nationalisations ! On n’avait pas vu ce duo jouer ensemble depuis au moins Charles de Gaulle !

Au delà du sincère plaisir que l’on peut éprouver à voir s’écrouler les murs principaux de la secte bruxelloise, il y a également une satisfaction à tirer d’une simple constatation : lorsque rien ne va plus, on se recentre. Lorsque rien ne va plus, on arrête de danser sur une mélodie composée par le parti de l’étranger. Lorsque rien ne va plus, rien de tel que la nation pour se retrouver, se renforcer, sauver des vies… et des entreprises.

Le monde que nous construisent les thuriféraires du grand n’importe quoi déraciné, les parangons de la « société ouverte » dans laquelle tout est liquide, ce monde-là vient de s’écrouler d’un coup. C’était un monde fait de bulles illusoires, de mensonges institutionnels, de faux-semblants communautaires. Ce monde-là est tombé sous les coups de boutoir implacables de la réalité.

À nous d’exiger que l’on n’y retourne pas. Il fait bon dans une France protégée.

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