Futur Pape : nous avons demandé à l’intelligence artificielle son tiercé de tête
Tout le dossier : ConclaveAprès avoir analysé l’intégralité des informations disponibles sur les cardinaux en course, l’intelligence artificielle Grok nous a fourni cette réponse assez détaillée.
Prédire l’issue d’un conclave est complexe, car le processus repose sur des dynamiques internes, des alliances imprévisibles et l’influence de l’Esprit Saint, selon la foi catholique. Cependant, en me basant sur les contenus récents disponibles, notamment les analyses des vaticanistes, les cotes des bookmakers et les profils des cardinaux mentionnés comme « papabili », voici un trio de tête des cardinaux ayant les meilleures chances d’être élus pape, par ordre décroissant, au moment du conclave prévu après la mort du pape François le 21 avril 2025 :
Pietro Parolin (Italie, 70 ans)
Raisons : Secrétaire d’État du Vatican depuis 2013, Parolin est un diplomate chevronné, souvent décrit comme un homme de consensus capable de réconcilier progressistes et conservateurs. Il a joué un rôle clé dans des dossiers internationaux, comme l’accord avec la Chine sur les nominations d’évêques. Sa connaissance approfondie de la Curie romaine et son expérience mondiale en font un favori. Les bookmakers, comme William Hill et Oddschecker, le placent en tête avec une probabilité implicite d’environ 22-35 %. Son profil institutionnel et son lien avec le pontificat de François renforcent sa position, bien que certains critiquent son implication indirecte dans des scandales financiers.
Limites : Son rôle administratif pourrait être perçu comme trop éloigné du pastoral, et une partie du collège cardinalice pourrait préférer un candidat non italien ou plus charismatique.
Luis Antonio Gokim Tagle (Philippines, 67 ans)
Raisons : Pro-préfet du Dicastère pour l’Évangélisation, Tagle est surnommé « le François asiatique » pour son charisme, son engagement social et sa proximité avec les pauvres. Sa popularité en Asie, où le catholicisme croît rapidement, et son discours missionnaire séduisent. Il est régulièrement cité parmi les favoris par les bookmakers (cote de 5/1 chez Oddschecker) et les vaticanistes, notamment pour son potentiel à incarner un pontificat tourné vers les périphéries, dans la lignée de François.
Limites : Son éviction de la présidence de Caritas Internationalis en 2022, liée à un scandale de gestion (bien qu’il n’ait pas été directement impliqué), pourrait nuire à sa candidature. Son manque d’expérience dans la gouvernance romaine est aussi un frein.
Matteo Zuppi (Italie, 69 ans)
Raisons : Archevêque de Bologne et président de la Conférence épiscopale italienne, Zuppi est un progressiste proche de la Communauté de Sant’Egidio, connue pour son engagement en faveur de la paix et des marginalisés. Sa nomination par François et ses missions diplomatiques, comme les efforts de paix en Ukraine, lui confèrent une stature internationale. Il est vu comme un continuateur de la ligne pastorale de François, ce qui plaît aux 108 cardinaux électeurs nommés par ce dernier (79,6 % du collège). Il figure dans le top 3 de plusieurs pronostics, notamment sur X.
Limites : Son profil très italien pourrait être un désavantage dans un collège cardinalice de plus en plus international, et son manque de visibilité mondiale comparé à Parolin ou Tagle pourrait limiter son attractivité.
Remarques :
Le conclave est notoirement imprévisible, et l’adage « Qui entre pape au conclave, en sort cardinal » rappelle que les favoris ne sont pas toujours élus.
D’autres noms, comme Jean-Marc Aveline (France), Pierbattista Pizzaballa (Jérusalem) ou Fridolin Ambongo (RDC), sont cités, mais ils semblent moins probables en raison de leur moindre visibilité ou de leur positionnement spécifique.
La forte influence des cardinaux nommés par François (108 sur 135 électeurs) pourrait favoriser un candidat aligné sur sa vision, mais des surprises venant de figures moins médiatisées ne sont pas à exclure.
Ce classement reflète les tendances actuelles basées sur les sources disponibles, mais l’issue dépendra des débats et des équilibres théologiques, géopolitiques et personnels au sein du conclave.