C’est Télérama (on ne rit pas) qui nous l’apprend avec des trémolos dans la plume : la plateforme “France.tv Slash”, vitrine militante lancée en 2018 pour « séduire les jeunes », range les drapeaux arc-en-ciel. Officiellement, il s’agit d’une « refonte ». En réalité, c’est une capitulation en rase campagne.
Le laboratoire militant subventionné
Pendant des années, France Télévisions a cru que la jeunesse voulait des séries pédagogiques sur le genre, l’éco-anxiété et les oppressions structurelles. À coups de millions d’euros, le service public a donc arrosé des fictions confidentielles — Skam, Mental et consorts — célébrées par Télérama, ignorées par le public. Le gouffre financier est là, et il est payé par le contribuable.
Le verdict du réel
La fameuse « génération Z » n’a pas mordu à l’hameçon. Trop occupée à scroller sur TikTok, à binge-watcher Netflix ou à s’envoyer des vidéos YouTube, elle a délaissé la plateforme étatique. Comme le concède Télérama, à contrecœur : « les jeunes ne regardent pas ». Traduction : l’endoctrinement audiovisuel n’a pas pris.
La pirouette de la “refonte”
Alors on fait semblant de repartir sur de nouvelles bases. Moins de séries (4 au lieu de 10), mais « financées comme les grandes fictions du groupe ». Autrement dit : encore plus d’argent public pour masquer l’échec. On nous promet un « thriller écologique », une série de flics vaguement copiée sur Point Break, des adolescentes dotées de superpouvoirs — diversité militante oblige — et même une comédie romantique… tournée en vertical pour plaire aux réseaux sociaux. Plus caricatural, tu meurs.
Leçons d’un fiasco
Le service public voulait rééduquer la jeunesse. Il se retrouve avec une coquille vide et des spectateurs qui votent avec leur télécommande : l’audience est partie ailleurs. Le “wokisme culturel” n’attire pas, il fatigue. Et quand France Télévisions prétend « diversifier la création », comprenez : dilapider des millions pour des œuvres militantes que personne ne regarde.
La vérité est simple : la jeunesse française préfère se divertir plutôt que recevoir ses leçons de morale. Et cela, même Télérama est contraint de l’avouer. Ce n’est pas une refonte : c’est un enterrement.