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J’écris ces lignes alors que le glas sonne dans les églises de France. Le glas, pendant de longues minutes, faisant taire enfin l’inutile logorrhée médiatico-politique. Le glas, qui rappelle à chacun que peu importe la république ; la France, elle, est catholique.

En même temps, j’ai les yeux rivés sur la photo de l’assaillant. Il est au sol. Une femme lui prodigue les premiers secours, alors qu’il git sur le marbre des marches de la basilique, des traces de balles sur le corps. Il s’est pissé dessus ; son caleçon est souillé.

Mais il ne faut pas s’arrêter à l’apparence. Il ne faut pas sous-estimer l’ennemi. Cette banale racaille qui baigne dans son sang n’est pas qu’un voyou. C’est le soldat d’une armée qui n’a qu’un but : notre anéantissement.

Non, ceux qui nous frappent ne nous frappent pas « parce qu’ils n’aiment pas notre liberté ». Non. Ils nous frappent parce que nous sommes « les Croisés », dans leur mémoire commune. Ils nous frappent aussi parce que nos institutions sont athées – arrêtons de prétendre l’inverse en nous cachant derrière l’hypocrite mot de laïcité – et que cette étrange combinaison de « Croisés » apostats est pour eux doublement l’ennemi.

Ils nous frappent parce que nous sommes la France, et que la France, ce n’est pas n’importe quelle nation. La France, ce sont les soldats les plus valeureux du monde. La France, c’est la Grande Armée de l’Empereur. La France, ce sont – oui – nos royaumes du proche-orient, le krak des Chevaliers, saint Louis. La France, c’est Verdun, où l’homme français résista plus qu’aucune bête ne l’aurait fait, jusqu’à la victoire. La France, c’est cette nation qui n’abandonne jamais, qui tient plus que tout à sa hauteur, à sa noblesse, à sa grandeur.

France, maintenant, relève-toi !

France, regarde l’ennemi qui t’a déclaré la guerre, et monte au front.

France, 1500 ans d’Histoire te regardent et attendent de toi que tu te sortes de la torpeur et que tu cesses d’écouter ceux qui se félicitent que tu sois endormie.

France, n’écoute plus les lâches, héritiers de ceux qui te menèrent à la débâcle de 40. Ce sont des émasculés qui te disent que tu es exemplaire parce que tu ne réagis pas, acceptes tout, courbes le dos.

Le sang de nos aïeux irrigue les sillons de notre terre de France. Ce sang nous oblige. Serons-nous la honte de nos pères, ou allons-nous prendre enfin, nous aussi, nos responsabilités ?

Le pays est blessé, il perd bataille après bataille, mais ainsi que l’Histoire nous l’a appris, c’est la guerre finale qu’il faut gagner.

Clovis, Charlemagne, Saint Louis, Louis XIV, Jeanne d’Arc, Napoléon nous regardent du haut de leurs victoires.

La première de tes armes, c’est le vote. Il serait peut-être temps de lui donner une signification et des conséquences.

Français, il n’est pas trop tard. Maintenant, lève-toi !

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