Chaleur, basses qui cognent, verres en plastique, urine dans les recoins, lacrymos dans les narines et coups de couteau à la clef : c’était encore une fois la grande symphonie du vivre-ensemble, édition 2025. Un événement censé célébrer la musique, mais qui a tourné comme chaque année à la démonstration d’impuissance d’un État devenu organisateur de chaos.
Résumons : 371 interpellations (en hausse), 305 gardes à vue, 14 blessés en urgence absolue, 13 policiers blessés, des pillages, des rixes, des agressions sexuelles par dizaines, plus de 145 piqûres « festives », et même une tentative d’homicide sur un adolescent de 16 ans. Le tout en une seule nuit. Ajoutez à cela deux pillages de magasins dans le centre de Paris, des bandes qui se battent à coups de pied dans les rues, des femmes jetées au sol et rouées de coups pour un sac, et une capitale qui se réveille jonchée d’immondices, façon lendemain d’émeute en banlieue vénézuélienne. Et le ministre de l’Intérieur trouve encore le moyen de parler de « bilan pas satisfaisant, mais pas dramatique ».
La France post-nationale joue du couteau et pique à l’aveugle
La vraie surprise, finalement, c’est que ce genre de soirée ne soit plus qualifiée de couvre-feu manqué, ou de nuit d’émeute spontanée. On appelle cela « la Fête de la musique », comme un doux euphémisme pour désigner une orgie de décibels, d’alcool, de violence, et de désagrégation sociale.
Et le clou du spectacle ? Les fameuses piqûres. Oui, vous avez bien lu : des appels ont circulé sur les réseaux pour « piquer des femmes ». Résultat : 145 victimes recensées, certaines hospitalisées, des tests en cours, et seulement 12 interpellations. Un record d’impuissance.
Une fête pour les dealers, pas pour les familles
Ce que fut cette nuit ? Un laboratoire à ciel ouvert de la décivilisation. Car la musique, la vraie, celle des instruments, des amateurs talentueux dans la rue, celle de la création et de la joie, a été remplacée par la techno de combat, les DJ surexcités, les verres de vodka Red Bull vendus 12 euros par des bars ravis de ce nouveau business de la violence tolérée.
Et pendant ce temps, les ministres se félicitent du succès de la « flamme olympique » dans le ciel parisien, pendant que la ville s’enfonce dans une anarchie douce, tolérée par la mairie, validée par les réseaux sociaux et rationalisée par les sociologues de service.
En 2025, l’ordre n’est plus un objectif, c’est une faute de goût. Et la France se regarde sombrer dans la lumière des néons et des gyrophares, au rythme d’un beat trop fort pour entendre les cris.