Après le port du masque obligatoire, le couvre-feu et maintenant le confinement les résultats sont là. Ils sont mauvais, de pire en pire. La faute à qui ?

Pour le Ministre de la Santé, le Président du Comité Scientifique et le gouvernement : nous sommes les coupables ! C’est par ce que nous sommes indisciplinés et que nous ne respectons pas les consignes que la pandémie reprend du poil de la bête et que nos hôpitaux sont débordés.

Etonnant, car moi et d’autres, en promenant nos chiens, n’avons rien vu que rideaux baissés et rues désertes. Alors ? Alors, n’inversons pas les rôles. Les malades, les victimes, c’est nous ! Si nous manquons de lits et de soignants, à qui la faute ? Si des essais médicaux prometteurs ont été interdits, à qui la faute ? Si les personnes à risque n’ont pas fait l’objet d’une protection sanitaire particulière, à qui la faute ?

Nos gouvernants ont choisi une autre voie, bureaucratique et politique. Ils ont préféré aliéner nos libertés, s’ingérer dans la gestion des entreprises, sacrifier une génération d’élèves et d’étudiants. Ce faisant, ils conduisent à la ruine des milliers de petites entreprises, de petits commerçants, d’artisans, de professions libérales et au chômage des millions de salariés. Non content de conduire le pays à sa ruine, cette politique absurde a un coût phénoménal qui conduit à une dette abyssale. Pire, les propos et les décisions anxiogènes auront des conséquences collatérales qui risquent de laisser loin derrière, en létalité, celle du coronavirus.

Ah, j’oubliais, et si, juste une petite hypothèse, ce virus se comportait comme celui de la grippe ? Cool en été et agressif l’hiver ? Alors nos experts, nos politiques si prompts à manier l’émotion auraient tout faux, non ? Toutes ces mesures de fermeture de magasins, d’essentiel et de pas essentiel, de chômage, de masques pour les enfants de 6 ans, d’attestations, de justificatifs, etc. n’auraient servi à rien ? Après tout, nous ne faisons pas mieux que la Suède qui n’a rien fait du tout ! Par contre nos libertés sont entravées, notre économie en ruine et notre dette abyssale.

À l’évidence, nos dirigeants ont mélangé les rôles. Ou on est médecin de terrain ou on est ministre, il faut choisir.

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