Dans les années 80, lorsque Jean-Marie Le Pen tentait tant bien que mal d’avertir la population française du drame qui se dessinait (souvenez-vous de l’Heure de Vérité…), personne n’écoutait. Pire, on vilipendait le messager. C’était un fou, un fasciste, un dangereux personnage.

Qui se souvient aussi de la conférence de presse de Mgr Lefebvre, qui annonçait avec ses mots tranchants le futur de la France ? Les journalistes d’Antenne 2 l’avaient détruit, réduit Ad Hitlerum.

Qui a noté les multiples interventions du Père Boulad, chrétien d’Égypte, qui ne cesse de nous mettre en garde ?

Bref, comme des sourds se dirigeant vers le précipice alors que la foule leur hurle de s’arrêter, les fameuses « élites » qui sont en France n’en ont fait qu’à leur tête, n’écoutant que leur inculture et leur stupidité.

Et aujourd’hui, alors que le précipice est en vue, alors qu’ils n’ont fait qu’accélérer leur course morbide, ils s’en prennent à des militaires, c’est à dire aux derniers hommes qui nous défendront, nous protègeront, lorsque le Grand Chaos se déclenchera.

La lettre des militaires n’est pas un chiffon rouge agité par quelques généraux grabataires comme veut nous le faire croire la Macronie. C’est un avertissement signé par plus d’un milliers de soldats, dont certains ont connu la guerre civile en ex-Yougoslavie, et qui disent simplement à nos dirigeants : « Prenez vos responsabilités ».

Bien évidemment, le pouvoir – qui n’en n’a plus beaucoup – fera comme d’habitude : il ignorera le message et écrasera le messager.

Cette terrible situation me rappelle une histoire « drôle » qu’on m’avait racontée il y a des années…

C’est l’histoire d’un homme très pieux qui est dans sa maison alors que les eaux de la rivière voisine montent dangereusement. Son fils vient le voir et lui dit « Tu devrais venir avec moi, l’eau monte, c’est dangereux. » Le vieux sourit et dit « Tu sais, moi, je fais confiance à l’Éternel… je n’ai aucune crainte à avoir. » Un peu triste, son fils s’en va. L’eau monte alors jusqu’à envahir le rez-de-chaussée. Le vieil homme abandonne alors son salon et s’installe au premier étage. De la fenêtre, il voit arriver ses voisins en bateau, qui lui montrent qu’ils ont gardé une place pour lui ! Mais lui, sourit et leur dit « Sauvez-vous, mais ne vous inquiétez pas pour moi, Dieu veille sur moi ! ». Attristés, les voisins rament hors de danger, sans lui. L’eau continue de monter et bientôt l’homme doit abandonner sa chambre du premier étage pour se réfugier au grenier. Là, à travers le Velux, il voit arriver un hélicoptère : c’est la Sécurité Civile qui vient le chercher ! À l’aide d’un porte-voix, on l’invite à se glisser par l’ouverture afin qu’on puisse l’hélitreuiller. Là encore, il leur fait signe de s’en aller ! « Dieu veille sur ma petite personne, ne vous inquiétez pas ! » Alors que l’hélicoptère s’éloigne, arrive l’inévitable : l’eau envahit la maison jusqu’au faîte et le vieil homme meurt noyé.

Arrivé au Paradis, il demande à voir l’Éternel. Enfin en Sa présence, il demande une explication ! « J’avais confiance, j’ai toujours cru en toi, j’ai toujours cru que tu me sauverais ! » Et là, Dieu le regarde avec tendresse et lui dit « Mon ami, je t’ai envoyé ton fils, tes voisins, un hélicoptère ! Pourquoi n’as-tu pas écouté ? »

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