Erasmus devient le cheval de Troie de la migration

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C’est donc officiel : Bruxelles a trouvé une nouvelle manière de se suicider. Sous couvert d’un “Pacte pour la Méditerranée”, la Commission européenne vient d’annoncer un plan colossal de 42 milliards d’euros destiné à “renforcer les liens” avec l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Derrière la novlangue des technocrates, une réalité limpide : il s’agit d’organiser, à grande échelle, l’installation programmée de populations étrangères sur le continent européen.

L’Union européenne ne se cache même plus. Dans un communiqué solennel, Ursula von der Leyen et Kaja Kallas ont détaillé un triptyque qui en dit long : “les peuples, l’économie, et le lien entre sécurité, préparation et migration.” Rien que dans la formulation, tout est dit : le mot sécurité n’est plus qu’un appendice rhétorique, un cache-sexe pour faire passer le mot qui compte — migration.


Le cœur du dispositif, c’est l’ouverture du programme Erasmus+ à des pays comme le Maroc, la Tunisie ou l’Égypte. Autrement dit, à des millions de jeunes issus de régions où la démographie explose, où l’économie s’effondre, et où la tentation du départ vers l’Europe est déjà un fait de masse. Bruxelles choisit donc d’enfoncer le clou : au lieu de protéger les frontières, elle institutionnalise leur ouverture.

On nous dit : “c’est pour connecter les jeunes.” En réalité, c’est pour connecter les départs.

Erasmus, jadis symbole d’ouverture culturelle au sein du continent, devient le cheval de Troie de la submersion organisée. Demain, sous prétexte d’échanges universitaires, des milliers de jeunes Nord-Africains obtiendront des visas facilités, des bourses, des logements étudiants — pendant que les jeunes Européens, eux, croulent sous les loyers et les dettes.

Et comme toujours, la justification est identique : “prévenir les départs illégaux en ouvrant des voies légales”. C’est l’argument magique, celui qui a permis à l’Europe de transformer son impuissance en vertu. Mais le résultat, on le connaît : chaque ouverture de voie légale entraîne un appel d’air illégal. Ce “Pacte pour la Méditerranée” est donc une machine à vider l’Afrique de ses forces vives et à affaiblir l’Europe de ses dernières défenses. Sous prétexte de coopération, on prépare un transfert massif de population, de culture — bref, une dilution organisée des identités européennes.

Et que dire du budget ? Quarante-deux milliards d’euros. Pendant que les agriculteurs européens crèvent sous les charges, pendant que les classes moyennes étouffent, pendant que la natalité s’effondre, Bruxelles trouve des milliards pour construire des “liaisons maritimes et sous-marines” et financer des “universités méditerranéennes”. Une bureaucratie qui subventionne sa propre disparition.

Ursula von der Leyen ose conclure : “L’Europe et la Méditerranée ne peuvent exister l’une sans l’autre.” Elle a raison, mais pas dans le sens qu’elle croit. Si rien n’est fait, il ne restera bientôt plus d’Europe, seulement la Méditerranée.

Et ce jour-là, il sera trop tard pour Erasmus.

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