Luis R. Martínez étudie la surestimation de la croissance économique dans les autocraties en comparant les chiffres du PIB autodéclarés à la lumière nocturne enregistrée par les satellites depuis l’espace. Il montre que l’élasticité nocturne du PIB est plus importante dans les régimes autoritaires, même en tenant compte des différences dans les caractéristiques de plusieurs pays. Ce gradient d’autocratie dans l’élasticité est d’autant plus grand que l’incitation à exagérer la croissance économique est plus forte ou que les contraintes à l’exagération sont plus faibles. Les résultats suggèrent que les autocraties surestiment la croissance annuelle du PIB d’environ 35 %. Ajuster les données pour les manipuler conduit à une vision plus nuancée du récent succès économique des autocraties.

L’étude complète en anglais est à lire ici (payant).

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