Critiquée dès sa création, l’Hadopi se révèle être un gouffre financier. À l’occasion du rapport annuel de l’année 2019 publié fin juillet, la Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet dresse un bilan de ce qu’elle a rapporté au contribuable français.

(…) “Depuis 2011, le montant total cumulé des amendes prononcées et portées à la connaissance de la Commission est de 87.000 euros, dont près du tiers pour la seule année 2019” vante ainsi l’institution, comme l’ont repéré nos confrères de Next INpact. Une somme largement engloutie par ses frais de fonctionnement.

Comme le souligne Next INpact, l’Hadopi a coûté depuis ses débuts 82 millions d’euros à l’Etat français, ou plus précisément au ministère de la Culture.

Pour rappel, la mission de l’Hadopi consiste à identifier les internautes ayant téléchargé illégalement des contenus sur des plateformes de pair à pair, où les internautes effectuent leurs téléchargements auprès de machines appartenant à d’autres particuliers. Une démarche populaire au début des années 2000, mais qui ne représente aujourd’hui qu’une fraction du piratage en ligne. A ce jour, l’Hadopi reste totalement inopérante pour contrer le piratage en téléchargement direct, ou en streaming, notamment par le biais de l’IPTV.

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