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De l’assassinat d’un religieux à Téhéran le 27 décembre 1979 par un groupe chiite, jusqu’à une explosion à Dacca au Bangladesh le 31 août 2019, revendiquée par l’Etat islamique, combien de morts sont-ils imputables au terrorisme islamique ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol, un laboratoire d’idées français d’inspiration « libérale, progressiste et européen »).

Fondapol a compilé les données associées à 33.769 attentats islamistes commis dans 81 pays entre fin 1979 et fin août 2019. Résultat : Ils auraient provoqué la mort d’au moins 167.096 personnes dans le monde, dont 317 en France.

Or, ce chiffre procède d’une estimation basse, car certains attentats, lointains et anciens, sont trop peu connus, quand d’autres ont été perpétrés au nom de causes imbriquées les unes aux autres. «Seuls les attentats commis pour une motivation islamiste clairement identifiée ont été retenus», prévient Victor Delage, responsable des études du Fondapol.

167.096 morts, c’est comme si l’intégralité de la population de la ville de Toulon avait été massacrée.

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