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Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) publie Ce Grand dérangement. L’immigration en face (Tracts n° 22, Gallimard). Ancien responsable du bureau des Cultes du ministère de l’Intérieur, ex-préfet à l’égalité des chances en Seine-Saint-Denis, Didier Leschi y analyse entre autres les écarts sociétaux qui compliquent l’intégration.

La société française a absorbé une part inédite d’immigration en quarante ans. (…) En 1975, seulement 20 % des immigrés venaient du Maghreb et du reste de l’Afrique ; un sur deux venait d’Europe. A présent, plus d’un sur deux vient d’Afrique. Près d’un résident sur dix a une origine africaine. Un quart des Français ont un lien avec l’immigration. Alors que 3 % des jeunes étaient d’origine extra-européenne dans les années 1970, ils sont 17 %.

Les écarts de mœurs, de langue, de religion avec les sociétés de départ sont devenus vertigineux. Au Pakistan, on peut mourir pour avoir bu l’eau d’un puits réservé aux musulmans. En Algérie, on peut être condamné à de la prison pour avoir possédé chez soi un Coran avec une page déchirée. Au Maroc, pour avoir eu des relations extraconjugales.

Nos « élites » liront-elles ces lignes ?

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