Dimanche 21 mai, un colloque d’hommage à Dominique Venner a été interdit par un arrêté publié de manière si tardive qu’un référé liberté – qui aurait certainement autorisé l’hommage – n’était pas possible. La police a donc empêché physiquement la tenue de ce colloque.

Que le préfet de police de Paris Nuñez puisse tranquillement interdire un colloque avec ce motif « Il existe des risques sérieux pour que, à l’occasion de cet hommage, des propos incitant à la haine et à la discrimination (…) soient tenus » est sans précédent.

Simultanément, se déroulait près d’Issoudun une gigantesque rave-party qui, interdite par le préfet de l’Indre, mobilisa quatre jours durant plus de 30 000 participants attroupés sur des champs, dont le propriétaire n’avait pas été averti. Les pouvoirs publics se bornèrent à déployer près de 400 gendarmes, des pompiers et des soignants. Un Teknival, c’est sacré, pas question donc d’employer des canons à eau ni de saisir l’impressionnant matériel de sonorisation.

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