Selon les informations relayées par l’Agence Régionale de Santé (ARS) de Mayotte, un patient arrivé par avion en provenance d’Afrique continentale a été diagnostiqué le 18 janvier. Ce cas a immédiatement mobilisé les autorités sanitaires locales, qui ont engagé des mesures préventives pour circonscrire tout risque de propagation.
Dès la confirmation du cas, l’ARS, en étroite collaboration avec la préfecture de Mayotte, a activé un protocole d’urgence déjà éprouvé lors de l’épidémie de choléra de 2024. Le patient a été isolé et pris en charge au Centre hospitalier de Mayotte (CHM), où un circuit de prise en charge dédié aux cas de choléra a été établi, permettant ainsi une gestion sécurisée de la situation. Ces informations ont été confirmées par divers médias locaux, incluant Mayotte La 1ère.
Renforcement des mesures préventives
Face à ce risque sanitaire accru, les autorités ont intensifié les appels à la vigilance auprès de la population. Il est demandé aux résidents de l’île de respecter rigoureusement les mesures d’hygiène de base : lavage fréquent des mains, utilisation d’eau potable et préparation sécurisée des aliments. La préfecture a souligné l’importance de ces pratiques dans un contexte où les infrastructures, déjà éprouvées par les récents cyclones, sont particulièrement vulnérables.
Ce n’est pas la première fois que Mayotte doit faire face à une menace de choléra. L’année précédente, une épidémie avait touché plus de 200 résidents, entraînant plusieurs décès. Cet historique rappelle la vulnérabilité de l’île à de telles crises sanitaires et souligne l’importance d’une préparation et d’une réponse rapide et efficace.