Des églises vandalisées en Seine-Saint-Denis : quand la haine antichrétienne éclate au grand jour

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Samedi 16 août, en plein cœur de la Seine-Saint-Denis, deux églises ont été profanées coup sur coup. À Pantin puis à La Courneuve, un homme armé d’un couteau a semé la panique parmi les fidèles, brisant statues et tableaux, renversant bougies et eau bénite, et menaçant de mort les policiers venus l’interpeller.

À Sainte-Marthe des Quatre-Chemins, dans la matinée, les premiers actes de vandalisme avaient déjà choqué la communauté paroissiale. Quelques heures plus tard, c’est à l’église Saint-Yves de La Courneuve que le même individu est passé à l’acte, interrompant la préparation de la messe et terrorisant les fidèles présents.


Les agents de la Brigade anticriminalité, alertés, se sont rapidement rendus sur place. Devant des croyants apeurés, ils ont découvert l’homme – décrit comme de “type africain”, pieds nus et coiffé d’une casquette jaune – saccageant le sanctuaire, couteau à la main. Sommé de se rendre, il a menacé les policiers : « Approchez-vous, je vous tue ! » avant de foncer sur eux. Repoussé et finalement maîtrisé, il a été conduit au poste, non sans résistance.

Bancs retournés, bougeoirs dispersés, images saintes brisées : le spectacle laissé derrière lui a tout d’une scène de profanation. Officiellement, une enquête est ouverte. Comme trop souvent dans ce type d’affaire, une source policière évoque déjà de possibles “troubles psychiatriques”.

Reste que les faits s’accumulent. Après la perturbation d’une messe à l’église de la Madeleine par des militants pro-palestiniens la semaine dernière, après d’innombrables profanations passées sous silence, la répétition des atteintes contre les lieux chrétiens en France n’a plus rien d’un fait divers. Elle traduit une réalité inquiétante : dans certaines zones, l’Église catholique n’est plus respectée, ses fidèles plus protégés.

Les autorités se contenteront-elles encore de minimiser, en parlant de déséquilibrés isolés ? Ou faudra-t-il attendre un drame pour reconnaître l’évidence : une spirale de violences, de haine antichrétienne et de provocations religieuses est bel et bien à l’œuvre dans notre pays.



La lettre patriote