Le président de la cour d’assises s’inquiète de la «difficulté de juger les criminels en Seine-Saint-Denis».

Sept hommes et une femme ont comparu en janvier devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis pour une séquestration ultra-violente en lien avec un trafic de drogue international. Et à la surprise générale, selon nos confrères du Parisien, la plupart des accusés ont été acquittés, alors que des peines de huit à dix-huit ans de réclusion étaient demandées !

Et ce n’est pas tout : le verdict avait fuité avant dans la salle !

Une enquête ouverte pour corruption a donné lieu six mois plus tard à trois mises en examen, dont un juré. Dans les annales judiciaires, on n’avait vu ça que dans le banditisme corse, s’amuse Le Parisien.

Dans une note interne intitulée « la difficulté de juger les criminels en Seine-Saint-Denis », le président de la cour d’assises, Philippe Jean-Draeher, près de trente ans de magistrature, alerte sur « une situation particulièrement inquiétante mettant en cause le fonctionnement de la justice ».

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