La France a été condamnée par la CEDH. Raison ? Un contrôle d’identité discriminatoire il y a… quinze ans. L’actualité judiciaire se met donc au rythme du passé, pendant que les associations antiracistes, elles, réchauffent leurs vieilles lunes et soufflent bruyamment dans leur trompette préférée : « la police est raciste ».
Et ça marche. Dans la presse subventionnée, on s’émeut. Dans les rédactions des ONG, on jubile. Sur les plateaux de télévision, on radote. Pourtant, quiconque a déjà mis le nez dans une gare parisienne à l’heure de pointe sait une chose : les contrôles ne tombent pas du ciel.
Car enfin, que veut-on ? Une police aveugle, qui contrôle au hasard, dans une neutralité pathologique, les grands-mères corses et les moines tibétains pour équilibrer les quotas ethniques ? Ou une police efficace, qui agit en fonction des réalités du terrain, même si celles-ci sont moins jolies que les affiches de SOS Racisme ?
Les études que l’on agite pour dénoncer les « contrôles au faciès » reposent sur des témoignages subjectifs. Du déclaratif pur. Enquête après enquête, on nous sert les ressentis comme preuves, les impressions comme faits. Et cela suffit à des juges internationaux pour condamner un État. Merveille de la post-vérité.
Mais voilà : quand des chercheurs sérieux s’y mettent (même ceux mandatés par l’Open Society de George Soros, c’est dire…), ils découvrent une autre vérité. La police ne contrôle pas les gens en fonction de leur couleur de peau, mais en fonction de leur comportement, de leur tenue vestimentaire, de leur sexe — car les hommes, blancs ou non, sont massivement plus contrôlés. Et devinez quoi ? Porter un sweat à capuche dans un quartier à risques augmente les chances d’être contrôlé. Incroyable, non ?
Que des associations subventionnées refusent de voir cette évidence, c’est leur fonds de commerce. Qu’un certain militantisme judiciaire les suive, c’est une habitude. Mais que l’État accepte encore de se justifier devant ces procès en sorcellerie, voilà qui inquiète. Car pendant qu’on parle d’un contrôle à Sarcelles en 2009, les chiffres de la délinquance de 2024 parlent d’eux-mêmes : plus de 80 % des vols à la tire à Paris sont le fait d’étrangers. Et ce sont eux qu’il ne faudrait surtout pas contrôler ?
La vraie discrimination aujourd’hui, c’est celle que subissent les policiers. Accusés d’être racistes s’ils font leur travail, pointés du doigt par ceux qui ne vivent jamais les réalités qu’ils affrontent chaque jour.
On aimerait que les associations antiracistes montent aussi vite au créneau pour défendre les enfants poignardés, les femmes agressées, les commerçants cambriolés.