Les problèmes rencontrés avec un petit groupe de personnes sont nombreux et durent depuis sept à huit mois.

Ils font exprès de tourner avec leur scooter juste devant nos voitures, pour nous obliger à piler, explique un habitant. ​Ça va finir par un drame. ​

Un voisin du groupe incriminé a été suivi jusque chez lui, ils l’ont insulté et ils lui ont craché dessus !, s’indigne un riverain.

Ce n’est pas qu’une famille qui pose problème, ils sont beaucoup, certains viennent de Sainte-Gemme, témoigne un troisième habitant.

Des commerçantes en ont peur.

Un jour ma femme a failli ne pas ouvrir son magasin parce qu’ils lui barraient l’accès et ils ne voulaient pas partir. Le seul moyen, c’est d’être violent. ​Tous les quartiers de la ville seraient concernés, ainsi que les communes de Glénay, Pierrefitte et Coulonges-Thouarsais.

Les témoignages s’enchaînent sur « les coups de fusils à quelques mètres de chez nous ou sept plombs dans le mur de ma maison ».

Il y a des gens avec de mauvaises intentions : un matin on a trouvé cinq mégots près de notre tas de bois. Le soir ils sont cagoulés dans les rues, pourquoi sont-ils cagoulés ?​, s’inquiète un riverain.

Un sentiment de menace, notamment pour une personne qui aurait témoigné lors de l’ouverture d’une procédure pénale.

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