Eh bien, eh bien, on dirait que les vieux réflexes de Mai 68 commencent à se faner pour laisser place à une vision plus réaliste de l’état de la France. Oui, même Daniel Cohn-Bendit, l’ancien révolutionnaire aux cheveux rouges, a finalement ouvert les yeux sur ce qui se passe à Mayotte. Dans une déclaration qui a dû faire grincer des dents à gauche, il a parlé de « grand remplacement » de la population mahoraise. Alléluia, il était temps !

Mayotte, ce petit bout de France dans l’océan Indien, est en train de se faire submerger par une vague d’immigration incontrôlée, et voilà que Cohn-Bendit, le défenseur de toutes les causes perdues, semble enfin comprendre l’urgence de la situation. « Il faut freiner et rendre impossible cette immigration », a-t-il déclaré. Un discours qui, pour une fois, ne semble pas sorti d’un monde de bisounours où tout le monde s’aime, mais bien d’une réalité où l’identité nationale et la sécurité des citoyens sont menacées.

L’ironie, c’est que ceux qui criaient au scandale il y a quelques années lorsqu’on parlait de réguler l’immigration, applaudissent maintenant en silence. Oui, même les plus utopistes commencent à voir que l’utopie ne peut pas être le guide de politiques sérieuses. Mayotte n’est pas un terrain de jeu pour expérimenter des idéaux de fraternité universelle sans prendre en compte les conséquences sur la société et l’économie locale.

Cohn-Bendit semble comprendre que si on ne met pas un frein à cette immigration, Mayotte ne sera plus que l’ombre d’elle-même. Les services publics sont débordés, les écoles sont saturées, et les Mahorais, ceux qui ont fait de cette île ce qu’elle est, voient leurs droits et leur qualité de vie diminuer.

Et là, on se dit, mais où étaient-ils tous, ces défenseurs des droits humains, quand Mayotte criait à l’aide ? Quand les ressources de l’île étaient mises à mal par une population croissante sans planification ni contrôle ?

L’appel de Cohn-Bendit n’est pas seulement une reconnaissance tardive d’une réalité que la droite nationale dénonce depuis des années, c’est aussi un signe que même les plus irréductibles défenseurs de l’ouverture des frontières peuvent être confrontés à la réalité des faits. Peut-être est-ce là un signe que la politique migratoire en France pourrait enfin évoluer vers une approche plus pragmatique, où la sécurité, l’identité et la gestion des ressources priment sur les fantasmes d’un monde sans frontières.

En conclusion, si Mayotte doit survivre en tant que partie intégrante de la France, il est impératif de reprendre le contrôle de l’immigration. Cohn-Bendit, en quittant son idéalisme pour un discours plus terre-à-terre, montre qu’il est peut-être temps pour la France de regarder la réalité en face et de protéger ses territoires et ses citoyens, même si cela signifie remettre en question ses anciens dogmes.

MISE À JOUR du 6 Janvier 2025 à 12:10 : Ajout de la video