CNews blanchie… et certains voient rouge

Cnews

L’Arcom vient d’annoncer qu’elle ne constatait aucun manquement au pluralisme sur la chaîne CNews. Un verdict qui, semble-t-il, a surpris exactement… ceux que ça arrangeait d’y croire.

Car voilà des années que certains ont trouvé leur méchant préféré, leur doudou cathartique : CNews. Une chaîne qui, selon eux, menace la démocratie, l’ordre mondial, la biodiversité, et peut-être même la cuisson al dente des pâtes. Leur dernière inquiétude : les “manœuvres nocturnes”, les audiences de gauche prétendument reléguées au royaume des hiboux et des insomniaques.


Sauf que non. L’Arcom a vérifié, compté, recompté, pesé, mesuré. Et le résultat, c’est que les invités de gauche sont même surreprésentés, de nuit comme de jour. De quoi faire tourner bien des théories fumeuses à 180 degrés — et offrir une nuit blanche à ceux qui misaient sur le contraire.

On imagine déjà la scène : les experts autoproclamés du pluralisme, la main tremblante, découvrant que la réalité s’obstine à ne pas correspondre à leurs tableurs militants. Les plus romantiques parleront d’une tragédie grecque ; les plus pragmatiques y verront simplement une panne dans la machine à indignation.

Le public, lui, observe tout cela avec amusement. Il regarde les plateaux, zappe, compare — bref, il fait preuve de ce pluralisme que certains rêveraient d’encadrer sous blister. La vérité, c’est qu’en 2025, ce ne sont pas les chaînes d’info qui manquent : c’est la capacité de supporter qu’il puisse y en avoir une qui ne pense pas exactement comme les autres.

Finalement, cette histoire montre une chose : il y a des gens qui veulent du pluralisme… à condition qu’il soit conforme à leurs propres opinions. Et quand la réalité les contredit, ils ne remettent pas en question leurs accusations : ils remettent en question la réalité.

Heureusement, l’Arcom, elle, ne fonctionne pas encore à l’indignation performative — mais aux faits. C’est presque démodé, mais terriblement rafraîchissant.

Morale du jour : le pluralisme existe, mais le vrai problème, c’est quand il ne conforte plus les bonnes consciences.

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