Rien ne prédestinait le petit Enzo, 15 ans, à quitter ce monde. Il ne souffrait d’aucune maladie, ne défiait pas la mort en rodéo urbain, ne vendait ni ne consommait de stupéfiant, ne fonçait pas en voiture volée sur les forces de l’ordre, etc. Pourtant, Enzo, 15 ans, est mort.

Enzo est mort de la mollesse d’un certain peuple de France qui s’enorgueillit décennie après décennie de « voter contre les extrêmes » ; entendez par là voter de manière répétée pour ceux-là mêmes qui sont coupables de la déliquescence de la France.

Mais comme si l’horreur n’était pas suffisante, Enzo est mort deux fois. Le contraste avec le traitement du décès du délinquant de Nanterre est saisissant : Enzo, 15 ans, enfant sans histoire, n’a été évoqué par aucune des pleureuses officielles qui se sont roulées dans les larmes lorsqu’un policier a choisi de protéger la population innocente d’un dangereux voyou au volant d’un bolide.

Où sont les acteurs, les chanteurs, les footballeurs, pour appeler à un sursaut d’humanité, de dignité et d’indignation, lorsque deux ordures tuent à l’arme blanche un enfant de 15 ans innocent de tout crime ?

Où sont les comités, les associations, les députés et les « influenceurs d’opinion », lorsqu’une mère voit son enfant chéri tomber sous les assauts de la racaille ?

Deux France se font face à face : d’un côté celle qui porte sur ses autels les icônes des voyous tombés, de l’autre celle qui éduque ses enfants et pleure de les voir harcelés, violés, assassinés. D’un côté celle qui appelle à dissoudre la police, de l’autre celle qui offre 1,6 millions d’euros à un policier qui a sauvé des vies innocentes. D’un côté celle qui construit des effigies à un clan familial de délinquants, de l’autre celle qui tente de sauver les statues de nos grands hommes sur les places publiques.

Ce qui doit nous saisir devant la mort d’Enzo, 15 ans, n’est pas que de la tristesse ou de l’effroi. Nous devons aussi prendre conscience que jusqu’à aujourd’hui, nous avons failli en tant que peuple, puisque la république a fait de nous collectivement le souverain. Il nous reste à relever la tête, et à simplement, par des actes, dire « non ! ». Non, nous refusons qu’on importe sur notre terre plus de délinquants et de criminels. Non, nous ne tolérerons plus ces juges rouges qui préfèrent la liberté du voyou à celle de l’innocent. Non, nous n’accepterons plus la négation de notre identité, de notre civilisation, qui est réellement la plus grande sous le Ciel, et dont les réalisations sont inégalées sur Terre. Non. Simplement, sûrement, fortement non. 

Finalement, c’est ce dont le petit Enzo, 15 ans, doit être le nom. Il doit être le visage, l’âme et le sourire fort de notre NON. Non, c’est fini, vous ne nous violenterez plus, vous n’aurez pas le fin mot, car à la fin, comme l’histoire nous l’apprend, c’est toujours – toujours – la France qui gagne.

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