Une semaine après l’incendie toujours inexpliqué de la cathédrale de Nantes, l’homme de 39 ans placé en garde à vue peu après le sinistre, puis relâché, a été de nouveau interrogé par les enquêteurs de la PJ de Nantes samedi 25 juillet.

Les policiers ont pu reprendre cet interrogatoire car ils avaient un « crédit » d’heures sur les heures légales de garde à vue puisqu’on avait mis de longues heures à trouver… un traducteur lors de la première garde à vue.

L’homme a été présenté à un magistrat instructeur samedi soir. Le parquet de Nantes a demandé sa mise en examen pour « dégradations et destruction par incendie de biens immobiliers » et requis son placement en détention provisoire, indique le procureur de la république de Nantes, Pierre Sennès, à nos confrères du Monde, confirmant une information de Presse Océan. 

« L’infraction visée dans le réquisitoire introductif du parquet est punie d’une peine de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende », a précisé le procureur dans un communiqué. 

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