Le Vatican a confirmé ce 22 août 2025 que le cardinal Raymond Leo Burke a été reçu en audience privée par le pape Léon XIV. Si aucun détail de l’entretien n’a été communiqué, ce geste revêt une forte valeur symbolique pour de nombreux fidèles.
Figure de premier plan, le cardinal Burke s’est illustré ces dernières décennies par sa défense ferme de la liturgie traditionnelle et de la doctrine catholique. Ses prises de position lui avaient valu des tensions avec le pontificat précédent. L’accueil chaleureux du pape Léon XIV marque donc un tournant attendu, et pour beaucoup un signe d’apaisement.
Une rencontre attendue
Depuis son élection, Léon XIV a multiplié les gestes d’ouverture envers des voix parfois marginalisées sous le précédent pontificat. En juillet, il avait déjà écrit au cardinal Burke à l’occasion de son jubilé sacerdotal, saluant « cinquante années de service zélé » et lui accordant sa bénédiction apostolique. Cette lettre avait été perçue comme une main tendue.
L’audience d’aujourd’hui s’inscrit dans cette continuité. Elle manifeste la volonté du nouveau pape de rétablir des liens de confiance et d’unité avec des pasteurs qui, tout en restant fidèles à l’Église, avaient exprimé de vives inquiétudes.
Espoir pour les fidèles attachés à la liturgie traditionnelle
Parmi les catholiques attachés à la messe selon l’ancien rite romain, la rencontre suscite un réel enthousiasme. Depuis plusieurs années, des restrictions avaient créé incompréhension et blessures. Le simple fait que le cardinal Burke soit reçu par le Saint-Père est déjà perçu comme une reconnaissance implicite de la valeur spirituelle et pastorale de cette liturgie.
Si aucune annonce officielle n’a encore été faite concernant une éventuelle révision de Traditionis Custodes, cette audience nourrit l’espérance d’un climat plus serein, où la diversité des expressions liturgiques trouve sa place dans la communion ecclésiale.
Une Église appelée à l’unité
Au-delà des questions liturgiques, le geste du pape Léon XIV traduit une orientation plus large : celle d’une Église qui choisit l’unité plutôt que les fractures, l’écoute plutôt que la mise à l’écart. En recevant le cardinal Burke, le Saint-Père rappelle que, malgré les divergences et les tensions, tous sont appelés à servir ensemble le même Seigneur, au service de la mission de l’Église universelle.
Un signe d’espérance, donc, pour les fidèles du monde entier.
