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On savait déjà que Bruno Le Maire n’était jamais vraiment sorti de l’enfance. On se souvient de son témoignage dans On N’Est Pas Couché dans lequel il racontait la gorge nouée que son père ne l’avait jamais vraiment considéré, aimé. C’est donc un homme pétri de névroses remontant à l’enfance qu’Emmanuel Macron a placé à la tête des finances de la France. A priori, c’était un job dans lequel il lui suffisait d’être un bon technicien ; les aspects psychologiques comptant peu lorsqu’on a juste à acheter de la dette tous les matins…

Mais Bruno Le Maire se pique d’être une personnalité, un « homme politique », un ministre, un vrai. Et donc, ce mardi, sur France Info, le ministre de l’Economie a assuré que les sanctions économiques de l’UE et des Etats-Unis prises contre la Russie étaient d’une “efficacité redoutable”.

Puis, il a ajouté :

« Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie. »

« Le peuple russe en paiera aussi les conséquences. »

La réponse n’a pas tardé. Sur Twitter, D. Medvedev lui a répondu, directement en français :

Il est probable que le petit Le Maire s’est pris un vent de la part de ses collègues de l’exécutif, car il s’est rapidement fendu d’une reculade en bonne et due forme : le ministre de l’Economie est revenu sur ses propos, jugeant « inappropriée » sa mention de « guerre économique » évoquée plus tôt et regrettant un terme qui n’aide pas à la «désescalade».

Nous avons une suggestion : si l’on veut vraiment écrouler l’économie de Moscou, il suffit de nommer Bruno Le Maire ministre de l’économie du gouvernement russe.

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