De temps en temps – de plus en plus souvent, en vérité – le guide médical de l’humanité, Bill Gates, nous donne des conseils de santé et nous fait profiter de ses visions d’avenir.

Ces derniers jours, par exemple, il a prédit que les prochains 4 à 6 mois seront les plus critiques. Comment il le sait ? Mais nous n’allons pas, tout de même, avoir l’outrecuidance de lui poser la question, comme si nous doutions de son savoir en matière de microbiologie et d’épidémiologie. Il est Bill Gates et le sait. Que cela nous suffise !

Il a annoncé aussi que le monde ne reviendra pas à la normale avant 2022. Bien entendu, il faudrait savoir quelle est sa conception de la normalité, mais, là non plus, nous ne nous permettrons pas de lui poser la question.

Enfin, il avertit que, dans la période qui vient, les petites affaires sont condamnées à disparaître. Est-ce que cela le trouble ? Il y a fort à parier que non.

D’autant plus que, du moins en ce qui concerne la France, sa pensée est parfaitement synchronisée avec celle des bureaucrates de Bruxelles, qui ont décrété l’autre jour qu’il y a trop de petites entreprises en France. C’est peut-être pour cette raison que le pouvoir s’est mis à les euthanasier avec un tel empressement. Il faut toujours être bien avec les grands de ce monde. Et puis, un monde débarrassé de ses artisans, de ses petites industries, de ses petits commerces est un monde beaucoup plus facile à centraliser, à étatiser, à tenir sous contrôle.

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