Selon La Tribune de l’art, les portes extérieures, du XVIIIe siècle, ont été très abîmées et certaines parties ont brûlé même si elles pourront certainement être restaurées. Dans le sas, l’une des deux colonnes qui contenait un escalier en bois a été complètement détruite, avec l’escalier, mais la disposition identique qui lui fait face n’a pas été touchée.

Si le vitrail au-dessus des portes a été détruit à plus de cinquante pour cent, il n’était que décoratif et la perte n’est pas dramatique, d’autant que l’équivalent existe en symétrie qui permettra de le refaire à l’identique. Les dégâts sont en revanche nettement plus graves sur le relief, probablement en stuc, au revers du transept, manifestement du XVIIIe siècle. Une partie est tombée sans qu’on puisse savoir si les morceaux pourront être retrouvés ni dans quel état, tandis que le reste de la sculpture encore en place est très noircie.

Selon des informations de LCI, l’origine du sinistre est “humaine” et “délibérée”. 

Selon un témoignage, un événement du même ordre mais avec des effets moindres était survenu quelques jours plus tôt. « Il nous a été rapporté qu’un chiffon avec du produit inflammable qui avait été mis à feu avait été jeté contre un des murs de l’église, là encore rue Palatine. Le feu avait été facilement éteint. Il pourrait s’agir du même individu », a confié une source.

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