Hadrian / Shutterstock
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Bernard Arnault, PDG de LVMH, a jugé « consternant » jeudi de « se faire critiquer » pour les dons promis pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris, et annoncé que les dons de sa famille et du groupe ne seraient pas défiscalisés.

LVMH, numéro un mondial du luxe, et la famille de Bernard Arnault – première fortune de France – ont annoncé mardi un don de 200 millions d’euros au fonds dédié à la reconstruction de Notre-Dame.

Lors de l’assemblée générale du groupe, Bernard Arnault a été interrogé par un actionnaire sur la polémique lancée par plusieurs partis de gauche accusant les grandes entreprises et les plus grosses fortunes de mener « une opération de communication ». « C’est une fausse polémique, c’est assez consternant de voir qu’en France on se fait critiquer même quand on fait quelque chose » qui est « une preuve d’intérêt général », a déploré le PDG, longuement applaudi par plusieurs centaines d’actionnaires du groupe.

Bernard Arnault a invité les personnes présentes dans l’assemblée « à aller sur internet et faire part de votre consternation, car c’est le sentiment que ça m’évoque », a-t-il dit, rappelant que « dans certains pays on serait plutôt félicités » pour de tels dons. 

Par ailleurs, Bernard Arnault a confirmé que les dons de son groupe comme de sa famille n’occasionneraient pas de réduction d’impôts. « Je suis très clair, une partie de cette somme est donnée par la société familiale, qui n’a pas de chiffre d’affaires donc la loi en question (sur le mécenat, ndlr) ne s’applique pas », a-t-il détaillé. « Concernant LVMH, elle ne s’applique pas non plus car la fondation Louis Vuitton utilise déjà la loi mécénat » et a atteint le plafond, a-t-il conclu. 

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