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« On n’a aucun moyen légal de forcer un détenu à se lever le matin s’il ne veut pas. »

« On ne procède pas à une fouille au corps sur les visiteurs. »

« On ne palpe pas les détenus. »

Trois phrases. Trois aveux qui donnent une photographie terrible du Droit français : une soumission totale aux lobbys qui font modifier une par une toutes les lois afin de rendre l’Etat impuissant. Et c’est réussi : l’Etat est impuissant.

Lorsque, contre le souhait populaire, on a abandonné la peine de mort, cet abandon se faisait en échange d’une évidence : la perpétuité serait réelle, et les détenus seraient rendus inoffensifs. Or, la réalité est que la perpétuité c’est en gros 25 ans – c’est à dire rien, pour un jihadiste – et que les prisonniers ont tellement de droits qu’ils en sont devenus des dangers constants.

Toute la presse s’étale sur la personnalité de Michaël Chiolo. On entend jusqu’à son père qui nous assure que ledit Michaël est « catholique, baptisé ». Risible. Chiolo est en prison pour le meurtre de Roger Tarall, ancien résistant et survivant du camp nazi de Dachau, retrouvé mort asphyxié le 17 avril 2012 à son domicile, les mains attachées dans le dos, la bouche bâillonnée, quasiment momifié.

Le fils de la victime, Alain Tarall, se souvient bien de Michaël Chiolo. « A Metz déjà, lors du premier procès, il ne cessait de tenir son chapelet musulman. Je me souviens de ses sourires lorsqu’il me regardait. Des sourires de satisfaction, c’était glaçant », confie-t-il au Républicain Lorrain. A Nancy, en appel, « il avait été beaucoup plus virulent. Sa dangerosité était évidente. A l’énoncé du verdict, il avait menacé tout le monde, les juges et les jurés. Je crois que personne n’y avait prêté attention à l’époque. Ca résonne particulièrement aujourd’hui », poursuit-il.

Ce n’est pourtant pas la personnalité de tel ou tel salaud qui est importante. C’est ce qu’on fait de ces gens-là, qui dit si notre société a encore un honneur. Aujourd’hui, par droit-de-lhommisme béat, on autorise tout à ces racailles qui croupissent dans nos geôles, à nos frais.

Il est peut-être temps de retrouver notre honneur.

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