Cinq jours après l’agression de quatre d’entre eux en marge d’une manifestation à Tours, près de 200 pompiers se sont réunis devant la caserne Chassagne à Tours pour dire stop à la violence. 

“Je me suis fait frapper à Tours”

Rares sont ceux qui acceptent de témoigner. Un gradé explique à nos confrères de France Bleu avoir porté plainte à deux reprises au cours de sa carrière; une fois après avoir reçu des coups, une autre après des menaces de mort. “Ce genre d’agression n’arrive pas tous les mois, mais ça arrive assez souvent“, explique-t-il. 

Un représentant de la CGT affirme avoir reçu des coups en intervention, “je me suis fait frapper à Tours. On était là pour éteindre un feu de voiture, j’ai pris un coup dans mon casque, j’étais au sol, on s’est réfugiés derrière notre lance à incendie.

Caméras piéton et gilets pare-lame

Pour Anthony Chauveau, président du SPASDIS-CFTC, équiper les pompiers de gilets pare-lame et de caméras piétons ne règlera pas tout. “Cet équipement peut avoir un côté dissuasif mais cela veut aussi dire qu’on valide ce mode de fonctionnement dans notre société. Pendant qu’on y est, demain on portera un taser et une arme de poing ? On est sapeur-pompier, on est là pour sauver des gens.” Il souhaiterait simplement que les auteurs d’agressions contre les pompiers soient condamnés à des peines plus fermes.

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