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Nabil Boudi, avocat de N., 17 ans, a saisi jeudi le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Sa cliente avait été placée en garde à vue pour apologie du terrorisme à la suite de l’hommage rendu à Samuel Paty dans son lycée le 3 novembre. Elle aurait dit qu’elle “comprenait” ce qu’il lui était arrivé.

L’esprit de la justice pénale des mineurs en France, écrit l’avocat, a depuis l’ordonnance de 1945, été de faire prévaloir le principe de l’éducation sur celui de la répression et de consacrer un autre principe, celui de l’atténuation de la responsabilité pénale.” Une sanction “disciplinaire” aurait été d’après le pénaliste “mieux adaptée“.

Sept heures de garde à vue pour “apologie du terrorisme“, et une convocation devant le juge des enfants en vue d’une mise en examen pour une lycéenne, qui apparaissent aux yeux de Me Boudi comme une “dérive“, une “réponse pénale inadaptée” quant au traitement pénal des mineurs lorsqu’il s’agit d’anti-terrorisme.

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