Anne Hidalgo : Dior, Burberry et l’argent du contribuable

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On savait déjà que le maire de Paris n’avait jamais eu le sens des réalités. Mais les révélations de l’association Transparence Citoyenne sur ses frais de représentation donnent un parfum de scandale qui fleure bon la république décadente. 75.050 euros de dépenses en quatre ans, pour garnir ses armoires de Dior, Burberry ou Bompard, pendant que des milliers de Parisiens dorment dehors, que les rues sentent l’urine et que les ordures s’amoncellent.

Les chiffons de luxe, payés par vous

Une robe Dior à 2.800 euros en mars, une autre à 3.520 euros trois mois plus tard, un manteau Burberry à 3.067 euros : Anne Hidalgo se rhabille au frais des contribuables. Tout cela au nom de ses « obligations de représentation ». On croirait lire l’inventaire d’une cocotte de cour, alors qu’il s’agit d’une élue censée représenter une ville exsangue, endettée, délabrée.


Et pour que l’ironie soit complète, certaines emplettes ont été faites juste en face de l’Hôtel de Ville, au BHV. Le maire socialiste n’a même pas besoin de prendre sa voiture de fonction pour se faire plaisir : il lui suffit de traverser la rue.

La justification insultante

La mairie se défend : Paris est une capitale, Anne Hidalgo reçoit des chefs d’État, elle doit être présentable. Argument pitoyable. Depuis quand l’élégance se mesure-t-elle au prix de l’étiquette ? Faut-il absolument s’acheter du Dior pour serrer la main d’un homologue étranger, quand tant de couturiers français produisent avec talent, sans que leurs créations coûtent plusieurs mois du salaire d’un ouvrier ?

La justification de la mairie est pire que la faute : elle transforme l’arrogance en doctrine. Le message est clair : « Payez vos impôts, nous en ferons des vestiaires de luxe ».

Le double visage de l’édile

Au même moment, Anne Hidalgo donne des leçons de morale à la terre entière. Elle se drape dans les discours sur l’écologie, la solidarité, la sobriété. Mais derrière le rideau, c’est une boulimie d’achats de luxe financés par l’argent public. Les bobos pleureront sur « la transparence politique », mais quand on met le nez dans les factures, on ne voit que le visage d’une élite hors-sol, coupée du peuple.

La justice en embuscade

Déjà, la maire avait dû répondre devant le Parquet national financier pour ses voyages exotiques et ses frais de déplacement opaques. Désormais, c’est sa garde-robe qui s’invite dans les tribunaux. L’association Transparence Citoyenne a saisi le tribunal administratif pour obtenir le détail de factures manquantes, notamment lors d’un mystérieux séjour en Pologne. Et l’affaire du voyage dans le Pacifique, en 2023, est encore pendante.

Autrement dit : ce n’est pas une anecdote, c’est un système.

Une reine déchue avant l’heure ?

Anne Hidalgo s’était rêvée présidente de la République en 2022. Elle termine son mandat parisien dans le rôle d’une Marie-Antoinette moderne : « Qu’ils mangent du Dior ! » Pendant que les Parisiens subissent l’insécurité, les punaises de lit, la saleté et les impôts locaux écrasants, leur maire se fait plaisir avec des manteaux à plusieurs milliers d’euros.

On comprend mieux pourquoi elle s’accroche à son fauteuil : tant qu’elle est là, la carte bancaire du contribuable reste ouverte.

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