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Rappel des faits :

Sarah Halimi, une femme de 65 ans, connaissait Kobili Traoré, il était son voisin, il la menaçait constamment, elle avait peur de lui.

Dans la nuit du 4 avril 2017, à Paris, ce musulman radicalisé, d’origine malienne au casier judiciaire long comme le bras, s’acharne sur elle pendant 40 longues minutes, d’abord dans le salon de la femme, puis sur son balcon. Il hurle «Allah Akbar», insulte sa victime, la traite de «grosse pute», de «sheitane» (démon en arabe) 

Kobili Traoré tape tellement fort sur la femme que son poing droit est tuméfié. Puis, apercevant dans la cour la lumière des lampes torche de la police, il hurle «attention, il y a une vieille dame qui va se suicider»saisit sa victime – encore vivante – par les poignets et la fait basculer par-dessus la balustrade de son balcon. Sarah Halimi gît dans la cour, morte, ensanglantée.

La Cour de cassation a rendu sa décision ce mercredi 14 avril. L’irresponsabilité pénale du meurtrier de Sarah Halimi a été confirmée. Il n’y aura donc pas de procès pour le jeune homme !

D’après cette décision, qui reposait sur trois expertises, le jeune homme avait commis les faits au cours d’une “bouffée délirante” sur fonds de forte consommation de cannabis. 

“Une personne qui a commis un acte sous l’emprise d’une bouffée délirante abolissant son discernement ne peut pas être jugée pénalement même lorsque son état mental a été causé par la consommation régulière de produits stupéfiants. En effet, la loi ne prévoit pas de distinction selon l’origine du trouble psychique“, rapporte la Cour de cassation dans un communiqué.

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